lundi 20 décembre 2010

C'est qui le roi du bronze?!

Très cher Führer,

Je vous annonce qu'après avoir laissé s'écouler plus d'un an, je me suis sérieusement entraîné en matière de coulage de bronze. Par conséquent, je vous livre ce sublime gamin coulé au mois d'Août à Berlin alors que je me trouvais là-bas pour des vacances entre amis.

Pas la peine de vous préciser qu'après un tel ravage dans les toilettes, je ne me suis pas fait beaucoup d'amis. Mon facteur clé de succès? Eh bien je pense qu'il s'agit de la nourriture allemande qui bien qu'excellente est aussi très grasse et permet donc à un constipé de devenir un roi du perfect!

Personnellement, l'aliment qui demeure ma matière première favorite reste la Schwarzwälderkirschtorte (Forêt noire en français) ou encore la" Currywurst" (saucisse avec du curry. Ces richesses locales ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui: Un homme heureux, fier de sa personne, bien dans sa peau et bien évidemment très très fier de son anus et de ce que celui-ci lui offre.

L'Allemagne en plus d'être riche au niveau gastronomique a aussi la faculté de mettre à disposition de ses citoyens de sublimes "chiottes à plateau" qui permettent de rentrer en contact direct avec ses petits escréments quotidiens, pour ma part des très gros caca aussi bien en ce qui concerne leur taille que leur odeur.

Voilà Monsieur le Führer, j'espère que mon chef d'oeuvre ne vous frustre pas trop et que votre orgueil ne s'en trouvera pas trop touché. En tout cas, toujours est il que j'ai rencontré un grand nombre de concurrents dans le pays noble qu'est l'Allemagne: En effet, j'ai une fois malheureusement dû m'incliner face à un individu dont j'ignore le sexe et l'apparence mais dont je me souviendrai éternellement de l'odeur de ses bronzes. Ce dernier m'a par la qualité de son travail ôté la possibilité de pénétrer dans la salle de concours, autrement dit les WC.

Bref, tout cela pour dire qu'il faut savoir accepter ses défaites, reconnaître le savoir-faire de ses adversaires et en tirer des leçons. Honnêtement, c'est avec un savoir et des stratégies supplémentaires que j'ai quitté la grande Allemagne; la preuve en est qu'aujourd'hui mon Führer vous vous retrouvez à la case départ et donc détrôné (je trouve que le terme est très approprié au contexte) par le grand et admirable maître du colombin José.

En définitive très cher collègue, j'attends de vos nouvelles avec impatience et ose espérer que vous vous remettrez très vite de cet événement tragique; mais comme je dis toujours, l'échec ce n'est pas de tomber, c'est de ne pas se relever; nous pouvons alors en conclure que vous allez devoir passer des semaines voire des mois si ce n'est pas des années entières scotché à vos beufs, avant d'être à ma hauteur et donc de pourvoir vous relever.

Allez, sans rancune très cher, puis après tout je viens de vous transmettre tout mon savoir, donc persévérez à votre tour et n'oubliez jamais qu'un homme averti en vaut deux!

Bien cordialement.

José

1 commentaire:

Popeye a dit…

Alors là...Je m'incline. Une merveille de la nature. Il est vrai que notre voyage en terre berlinoise fut très riche en enseignements. Nous avons en effet découvert le trône allemand, dont je vous livrerai une photo ultérieurement, trône qui par sa splendeur et son ingéniosité, vous permet de conserver toutes les suptiles et délicates odeurs d'un bronze qui a longuement mûri, à l'abri des petits agressions de l'extérieur. Un bronze aussi qui à été choyé depuis sa plus tendre enfance, qui a été l'objet de toutes vos attentions.
Ce chef d'oeuvre témoigne de votre sagesse José. Il est vrai que, comme vous le laissiez entendre, les "richesses locales" ont fait de vous un homme nouveau, un homme intègre et respectable, et je ne peux que m'en réjouir !